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Interview Standard Magazine

Erotoxique SUR UN QUAI DE SEINE,AU MOIS DE MARS:FOXY LADY DE CHEYCO LEIDMANN.UN PERLE DE PHOTOGRAPHIES PERDU AU MILIEU DES TROUVAILLES DU MEILLEUR DES BOUQUINISTES*RÉÉDITÉ,RARE,APRÈS RENSEIGNEMENTS,L'OUVRAGE NOUS MÈNE À UNE GALERIE PUIS A UNE EXPOSITION EN JUILLET.
Le rencontre a lieu dans une brasserie montmartroise.De ses premiers travaux Cheyco Leidmann a gardé la chair,mais il a accentué le côté violent de l'érotisme:

« Je ne cherche pas a faire du décoratif,je veux réveiller.Alors,évidemment mon travail actuel contient plus de brutalité,moins d'humour » Une philosophie parfois mal comprise: l'année dernière,le magazine Photo a été censure en Suisse pour mes photos « Pourtant,il n'y a que ça dans nos sociétés : le sexe,la religion et la violence.On retourne en arrière avec des réactions pareilles !» Depuis,ses clichés vont encore plus loin. Les séries en cours sont le résultat des années passées dans la rue a vivre avec les laissés pour compte et les malades mentaux qui errent depuis que Reagan a supprimé les hôpitaux psychiatriques en Amérique. « Je veux dénoncer sans faire du reportage,ne pas provoquer pour provoquer,mais pour fair penser,ouvrir les yeux.» Une vision du présent qui projette un futur,tout de lambeaux vivants et de déchets urbains.Mais si l'environnement se fait hostile,l'état d'esprit,lui n'a pas sombre depuis la géométrie colorée des premier clichés : « Si on est trop optimiste,on perd le sens des réalités,et trop pessimiste,on ne continue pas.Tout réside dans cette polarisation.»Cheyco Leidmann avance en ayant l'impression de pouvoir faire mieux,oubliant chaque journée passée.C'est sa façon de rester jeune. Magali Aubert