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Exposition "appotycma"






CHEYCO LEIDMANN
*appotycma*

EPE Exposition
01/03- 30/04/2011
76 Bl Beaumarchais
75011 Paris FRANCE


Communiqué
Éternel nomade qui a pour terrain de jeu les paradis terrestres de pacotille, Cheyco Leidmann parcourt le monde pour enregistrer ses images délirantes et acidulées.Les couleurs saturées mettent en relief des représentations apocalyptiques et font vibrer un érotisme criard. L'artiste projette ses fantasmes dans des mises en scène oniriques d'où jaillissent des visions cauchemardesques et des situations étranges. C'est ainsi qu'il donne vie à un théâtre grotesque, mêlé de cynisme et d'humour noir, qui se révèle à la fois érotique et burlesque. En exagérant les jeux de lumière, en mettant l'accent sur des matières brillantes et en jouant avec le contraste, Cheyco Leidmannn crée un univers irréel où se mêlent rêves, fantasmes et réalité.Dans ces compositions nimbées de sensualité, la femme est omniprésente et les paillettes sont reines. Les images de Cheyco Leidmann, sont chatoyantes et foisonnantes tout en étant noyées dans la perversité : les corps plantureux, bâtis dans l'étoffe des fantasmes sexuels, se prolongent dans des moignons informes, les corps saignent en même temps qu'ils jouissent, les cris de plaisir ouvrent des plaies béantes. Issues de compositions savamment éclatées - démembrées avec un plaisir vicieux? - les images de Cheyco Leidmann révèlent une narration qui va à contre-courant d'une lecture linéaire ou encadrée. Ainsi le regard du spectateur-voyeur circule-t-il d'une image à l'autre, pour tenter de synthétiser cet univers fracturé, au risque de se laisser piéger dans les entrailles de ce monde aussi familier que monstrueux... Avec ce style si particulier, cet art reconnaissable entre tous, Cheyco Leidmann et sa collaboratrice Ypsitylla von Nazareth semblent vouloir nous mettre en garde. Thanatos, toujours, accompagne Eros. Avec "appotycma", qui réfère directement au mysticisme, Cheyco Leidmann continue de révéler l'absurdité de l'époque tout en bannissant les détails superflus. Avec ses nouvelles figures, sortes de natures mortes qui mettent en scène le visage féminin, il met en exergue l'essentiel : la profondeur de l'abîme..Commissaire Massimo Capodieci (sic).